Le monde médical français traverse actuellement un étrange paradoxe : là où d’un côté les urgences sont débordées, avec des conditions de travail dénoncées par tous, on voit d’autre part fleurir les médecin esthétique annecy qui ont généralement un train de vie confortable et des horaires décents.
La médecine privée : un secteur vaste
Les cliniques et hôpitaux privés performent, en France, plus de la moitié des opérations chirurgicale, et un quart des accouchements. C’est une part non négligeable des soins réalisés qui s’y déroulent. Les hôpitaux privés coûtent généralement plus cher, car la Sécurité Sociale ne prend pas en charge tous les frais (dépassement horaire, frais hôteliers) et ceux-ci dépendent alors de la mutuelle. Certains ne sont même pas conventionnés avec l’Assurance Maladie, et il en résulte des prix bien plus élevés.
Il est à noter que la recherche médicale, ainsi que les opérations de greffe, restent une prérogative de l’hôpital public. L’une des critiques régulièrement formulée à l’encontre des hôpitaux privés est la possibilité qu’ils ont de sélectionner leurs patients, quitte à éviter ceux qui ne seraient pas « rentables ».
Et autour…
Toutefois, la médecine ne se limite pas au traitement des maladies ou aux réparations des blessures. Certains cabinets privés ont fait de l’esthétique une source de revenu. On pense bien sûr aux chirurgiens esthétiques, incroyable empire prospère dans une société où le vieillissement est craint comme la peste. Leurs opérations, souvent coûteuses, permettent cependant à des personnes de se sentir mieux dans leur peau. Leur situation est donc aux antipodes de celle des hôpitaux publics évoqués plus haut, qui peinent à se maintenir financièrement tout en sauvant des vies. Ils ont également un métier plus serein, puisque le risque d’erreur médicale est bien moins élevé dans le type d’opération qu’ils pratiquent.
Le risque d’un scandale sanitaire impliquant les implants reste toutefois en suspension au-dessus de leur tête…
